Dakar, 20 juin 2019 —- Le journal en ligne PRESAFRIK est inaccessible depuis plus de 3 tours d’horloge. Après une petite enquête, il s’est avéré que le site a fait l’objet d’une grave attaque qui a même affecté l’accès au backoffice. Bizarrement l’incident s’est produit juste quelques minutes après la publication des discussions que nous avons eues avec des confrères de BBC qui nous ont accordé des confidences sur l’enquête qui défait la chronique au Sénégal.
Au départ, à l’adresse de PressAfrik, il y avait une page pornographique et quelques minutes plus tard c’est une publicité de « bet365 ». Un acte ignoble qui ne grandit ni les auteurs ni les commendataires.
Cette attaque a complètement paralysé le fonctionnement de la rédaction. Toute notre production est en berne parce que nous n’avons même pas accès à notre backoffice. Ce qui est le plus bizarre et intriguant dans cette panne est dû au fait que 60% des sites d’informations générales sénégalais sont chez le même hébergeur et que PressAfrik est le seul site parmi une centaine à être inaccessible.
Des pratiques du genre commencent à être monnaie courante au Sénégal. Cela a démarré sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook. Beaucoup d’utilisateurs sont bloqués et éprouvent d’énormes difficultés d’accès à certaines fonctionnalités. Et aujourd’hui les attaques des sites d’informations commencent par PressAfrik. A ce rythme personne n’est épargné.
Ainsi, la rédaction de PressAfrik prend en témoin l’opinion et interpelle directement le Synpics, le Réseau des Blogueurs du Sénégal, l’Association des éditeurs de la Presse en Ligne et, le Conseil des Diffuseurs et Editeurs de presse du Sénégal (CDEPS) mais, surtout l’Etat du Sénégal qui est garant de la sécurité des personnes et des biens sur l’étendue du territoire national.
La direction de PressAfrik est en contact direct avec l’hébergeur et se réserve le droit d’intenter toute procédure utile pour faire éclater la vérité sur cette procédure. Elle tient, par ailleurs, à s’excuser auprès des fidèles internautes qui s’informent chaque jour via PressAfrik.
source : publitechecho