Les pirates qui ont hacké les serveurs d’un cabinet d’avocats new-yorkais ont doublé la rançon à 42 millions de dollars… et menacent désormais de publier des données compromettantes sur Donald Trump.
La semaine dernière, le groupe de hackers REvil a annoncé le piratage des serveurs du cabinet d’avocats new-yorkais Grubman Shire Meiselas & Sacks (GSMS), qui compte de nombreuses stars du showbusiness parmi ses clients. Les pirates avaient laissé un délai d’une semaine pour payer 21 millions de dollars de rançon, sinon ils publieraient les données volées. N’ayant pas reçu l’argent, ils viennent de mettre en ligne 2,4 gigaoctets de données juridiques de Lady Gaga. On y trouve notamment des contrats relatifs à des concerts et des apparitions à la TV ou des accords commerciaux.
Passablement échaudés, les pirates veulent maintenant obtenir la somme de 42 millions de dollars de rançon, soit deux fois plus. Par ailleurs, ils menacent de publier « une tonne de linge sale » sur Donald Trump, qu’ils auraient visiblement trouvé dans les serveurs de GSMS.
« Après une telle publication, vous ne voudrez certainement pas le voir comme président », soulignent-ils dans un message.
Selon Zataz, les premiers documents ont été mis en ligne sur le Darknet et comportent « 124 courriels récupérés d’un Outlook local ». Pourtant, Donald Trump n’aurait jamais été client de GSMS, d’après le site PageSix. S’agit-il d’un coup de bluff ? Ou bien d’un acte de cyberterrorisme déguisé ? Réponse dans une semaine.
source : 01net