Des hackers manifestement crapuleux ont réussi à avoir un accès à des machines de traitement biochimique et ils l’ont vendu sur le marché noir.
Selon le site Forbes, un laboratoire de l’université d’Oxford spécialisé dans les recherches sur la Covid-19 a été piraté. D’après les analyses de Hold Security, il s’agirait d’un groupe de cybercriminels sud-américains qui ont visiblement pour habitude de voler des informations pour les revendre par la suite.
Dans le cas présent, ils proposaient à la vente l’accès à des appareils de purification qui se trouvent dans le laboratoire, avec la possibilité de piloter une pompe intégrée et de modifier la pression.
Cette entité de recherche britannique ne travaille pas sur les vaccins, mais réalise des recherches fondamentales sur les virus, et notamment le SARS-Cov-2. Ses travaux peuvent servir à découvrir de nouveaux vaccins et se font dans des conditions de haute sécurité biologique.
Savoir que des pirates peuvent accéder à des machines d’un tel laboratoire est évidemment très inquiétant, en raison du risque de sabotage. Les malfrats qui étaient à l’œuvre ont également piraté des universités brésiliennes et une entreprise d’analyses financières (Dun & Bradstreet Malaysia).
En novembre dernier, Microsoft avait déjà alerté sur le piratage de laboratoires liés au développement de vaccins anti-covid. Toutefois, il s’agissait là de groupes étatiques russes et nord-coréens, pas de gangs mafieux.
source : 01net