Google a embrayé le pas à Mozilla et Opera, qui ont supprimé ces extensions il y quelques semaines… et qui sont en train de les référencer à nouveau. En effet, Avast est en train de se mettre en conformité et réduit la collecte de données.
À l’instar de Mozilla et Opera, Google a également décidé d’éjecter de sa place de marché applicative les extensions de navigateur d’Avast et de sa filiale AVG. Cette exclusion du Chrome Web Store, qui a été remarquée par 9to5Google, fait suite à la polémique lancée par Wladimir Palant. Fin octobre, le créateur d’AbBlock Plus avait épinglé quatre logiciels de l’éditeur — Avast Online Security, AVG Online Security, Avast SafePrice et AVG SafePrice — estimant qu’ils procédaient à une collecte de données démesurée.
Début décembre, Mozilla et Opera ont alors décidé de toutes les supprimer de leurs places de marché. Google vient maintenant d’embrayer le pas avec quelques semaines de retard. Curieusement, le géant informatique a épargné le logiciel AVG Online Security de cette excommunication.
Retour à la normale
De toute façon, ce bannissement n’est que passager. Avast avait déjà signalé début décembre qu’il allait modifier ses logiciels pour réduire la collecte de données. Ainsi, sur Firefox Add-ons, les logiciels Avast Online Security et AVG Online Security sont à nouveau disponibles. On les retrouve également sur Opera Addons, en compagnie d’AVG SafePrice. Bref, la situation est en train de doucement revenir à la normale.
Comme l’a confirmé le PDG d’Avast, toutes ces données étaient collectées de façon anonyme pour des raisons techniques, mais aussi pour des raisons commerciales, afin d’alimenter les bases de données de Jumpshot, une filiale d’Avast spécialisée dans les études de marketing web. Une façon de faire qui n’était peut-être pas la plus judicieuse. Les utilisateurs ne s’attendent pas à ce qu’un logiciel de sécurité procède en même temps à une collecte de données marketing. Ou alors, il aurait fallu le signaler de manière claire.
Source : 01net