Les pirates ont infecté plus de 600 organisations américaines depuis le début de l’année, semant le chaos sur leurs passages. Certains centres médicaux ont fermé leurs portes, parfois pour toujours.
L’année 2019 est une année noire pour les États-Unis au niveau des ransomwares. Selon Emsisoft, au moins 621 organisations ont été affectées par ces malwares depuis le début de l’année : des services municipaux, des hôpitaux, des collèges et lycées, des universités, des entreprises, etc. Ces attaques créent le chaos un peu partout.
Ainsi, trois hôpitaux – DCH Regional Medical Center, Northport Medical Center et Fayette Medical Center – ont été gravement infectés cette semaine et ont été contraints de fermer leurs portes. Seuls les malades les plus graves avaient encore une chance de se faire soigner. Le centre médical Wood Ranch, situé en Californie, a même décidé de cesser complètement son activité d’ici à la fin de l’année. L’établissement a été infecté en août dernier, entraînant la perte de toutes les données des patients.
L’Australie est également en ligne de mire
Face à cette apocalypse informatique, le FBI s’est fendu d’une alerte. Constatant que les attaques de ransomware devenaient de plus en plus ciblées et sophistiquées, l’agence fédérale conjure les organisations à se doter d’un bon système de sauvegarde de données. C’est en effet le seul moyen efficace pour se protéger.
Les Etats-Unis ne sont pas les seules cibles des pirates. L’Australie subit également une importante vague d’attaques en ce moment. Sept hôpitaux ont été infectés ce lundi, rendant les outils informatiques inutilisables. Tout le travail administratif est désormais fait à la main.
Source : 01net