La start-up allemande E-volo effectue des vols à Las Vegas avec son taxi volant en partenariat avec Intel. Son appareil a même fait une petite apparition lors d’une conférence de presse.
Intel ne s’est pas contenté de faire jouer de la musique par des drones lors de sa conférence de presse sur le CES. Il a aussi présenté Volocopter, le taxi volant de la société allemande E-volo. La démonstration a été brève et l’appareil n’a pas volé très haut mais le drone a bien effectué un vol stationnaire de quelques minutes en toute autonomie. Histoire de présenter le logiciel de contrôle de vol IntelFlight qui équipe Volocopter mais aussi l’Intel Falcon 8+, le drone maison du fabricant de micro-processeurs.
Après une année 2017 chargée où elle a levé des fonds auprès de Daimler et réalisé un premier vol d’essai autonome à Dubaï, la société E-volo est présente en force au CES où elle expose sa machine sur un stand et organise des démonstrations à l’extérieur. Elle n’a pas encore franchi le pas de transporter des passagers en totale autonomie. Lorsque des personnes montent à bord, ces dernières gardent encore la main sur la navigation.
Volocopter 2X, la deuxième version du drone
C’est la deuxième version du drone qui est présentée : Volocopter 2X. Un modèle d’hélicoptère avec 18 moteurs capable de décoller et d’atterrir à la verticale, et d’embarquer jusqu’à deux personnes. Pour le moment, sa vitesse moyenne s’élève à 50 km/h et son autonomie n’est que de 30 minutes. Des performances limitées qui devraient être rapidement améliorées. La machine ne sera destinée de toutes façons qu’à un usage urbain sur de courts trajets et des altitudes limitées, afin de désengorger les centres congestionnés par le trafic automobile.
« Imaginez-vous sortant votre téléphone, ouvrant une application et planifiant votre propre trajet en taxi aérien », a déclaré Brian Krzanich, le patron d’Intel lors de la conférence de presse. « Cette vision de science-fiction de l’avenir est en réalité beaucoup plus proche que vous ne le pensez », a-t-il ajouté. Encore faudrait-il que la réglementation autorise le vol de ces drones au-dessus de nos villes. Ce qui n’est pas pour tout de suite. Dubaï attend cependant de pied ferme sa première flotte de taxis volants pour 2022.